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Oui à la reconnaissance de l’État de Palestine

Depuis les massacres du 7 octobre, le Proche-Orient s’enlise dans l’horreur et la guerre.

Depuis 657 jours, la spirale tragique continue, portée par le gouvernement d’extrême droite de Netanyahu et le Hamas. Dernier exemple en date : le soutien de la Knesset, mercredi dernier, à une « souveraineté israélienne » sur la Cisjordanie. Une majorité parlementaire reconnaît officiellement l’annexion du territoire palestinien, marquant un nouveau tournant dans son entreprise de colonisation.

Face à cet acte politique contraire au droit international, la France a raison de répondre diplomatiquement et d’annoncer la reconnaissance en septembre prochain de l’État de Palestine. Cet acte diplomatique majeur doit ouvrir la voie à un processus de paix durable.


Pour une paix et une sécurité durables


En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et premier pays du G7 à reconnaître la Palestine, la France a les moyens de faire pression pour obtenir un cessez-le feu et le déblocage de l’aide humanitaire vers Gaza. La libération des otages israéliens retenus par le Hamas et l’assurance de la sécurité du territoire israélien demeurent les conditions sine qua non de tout processus de paix.

Les échanges entre la France et Mahmoud Abbas, président de la Palestine, sont un signe positif de futures négociations pouvant aboutir à une paix durable dans la région, fondée sur la seule solution viable : la mise en place de deux États se reconnaissant mutuellement et respectant la sécurité de l’autre.


L’Union européenne, un acteur clé de la paix


Aux côtés de l’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie ayant déjà reconnu l’État palestinien, la France doit travailler au ralliement de ses partenaires européens et internationaux hésitants. La paix est possible, il faut le démontrer.

Reconnaître l’État de Palestine est le premier pas vers la coexistence pacifique entre Israéliens et Palestiniens. Travaillons à ce que la France soit rejointe par les autres pays européens lors de l’Assemblée générale des Nations unies de septembre. C’est en formant une communauté européenne soudée que nous contribuerons efficacement à la défense du droit international et donc des droits humains.