Alors que les États-Unis et le Canada ont décidé il y déjà plusieurs semaines d’imposer une taxe supplémentaire de 100% aux véhicules électriques, largement subventionnés, fabriqués en Chine, ce vendredi a eu lieu un vote essentiel pour la pérennité du secteur automobile européen.
Les représentants des États membres n’ont pas bloqué la volonté de la Commission européenne, après une vaste enquête, d’imposer également une taxe supplémentaire, comprise entre 9% et 36%, à l’importation en Europe de véhicules électriques fabriqués en Chine.
Cette décision entrera en vigueur le 30 octobre prochain.
Cette prise de conscience est utile.
Il s’agit d’une première étape pour engager la réindustrialisation verte du continent et contrecarrer la concurrence déloyale de la Chine. Les subventions indues du gouvernement chinois à son industrie automobile menaçaient gravement l’avenir des industriels européens et la décarbonation du secteur.
Mais l’Union européenne ne doit pas s’arrêter là.
Il est essentiel qu’elle mène ce rapport de force pour toute son industrie des transports et soutienne ses constructeurs de bus électriques et ferroviaires qui subissent également la concurrence injuste de produits fabriqués en Chine.Les objectifs du Pacte vert doivent être atteints.
Mais ils ne doivent pas se réaliser au détriment du tissu productif européen.
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